Histoire de l'association

Depuis sa création : 2 objectifs principaux

Depuis sa création, la SPA poursuit 2 objectifs principaux :
- Le recueil des animaux domestiques perdus ou abandonnés : ceux-ci bénéficient de soins vétérinaires immédiats et sont mis sous surveillance.

- L’ amélioration, par des moyens légaux, du sort de tous les animaux domestiques : la SPA contribue à la stérilisation des chats errants sans maîtres, qui ne supportent pas l’enfermement.

Grâce à notre réseau d’enquêteurs bénévoles, nous nous occupons également des signalements d’animaux maltraités qui peuvent déboucher sur une plainte devant les tribunaux compétents, avec constitution de partie civile.

Créée en 1937 par des industriels bisontins, la SPA de Besançon a évolué au rythme des besoins des animaux et des exigences réglementaires. De la reconnaissance d’utilité publique en 1968 aux premières extensions des chenils, puis aux difficultés des années 1980, l’association a poursuivi sa mission d’accueil et de protection. Après de longues démarches engagées en 2006, elle a ouvert en 2018 son nouveau refuge à Deluz, afin d’améliorer durablement les conditions d’hébergement des chiens, des chats et des NAC. La chronologie ci-dessous retrace les étapes marquantes de ce parcours.

Historique

La SPA de Besançon fut créée par un groupe d’industriels bisontins le 4 février 1937. Le premier refuge fut construit à Chalezeule, au bord de la route de Belfort, sur un terrain de près de deux hectares offert à l’association. À l’époque, il s’agissait de pleine campagne, au milieu des terres agricoles. Grâce à ce don initial, la SPA put rester à la sortie de Besançon jusqu’à ce qu’elle soit rattrapée par la zone commerciale et industrielle.
La SPA de Besançon et de Franche-Comté (appellation liée à l’existence d’anciennes filiales à Gray, Dole et Baume-les-Dames, aujourd’hui indépendantes ou disparues) obtint en 1968 la reconnaissance d’utilité publique. Ce statut permet de recevoir sans fiscalité les dons et les legs et autorise l’association à représenter les animaux victimes devant les tribunaux.
Au début des années 1970, une permanence fut créée rue de la Bibliothèque à Besançon et le premier Trait d’Union vit le jour. Ce bulletin, publié sans interruption, constitue un lien trimestriel avec les adhérents.
Dans les années 1980, l’augmentation des abandons et l’apparition de la rage, qui imposa des quarantaines et une surveillance accrue, entraînèrent des dépenses importantes et mirent la SPA en difficulté financière. Des manifestations régulières et des interventions dans les médias permirent toutefois de mieux faire connaître l’association et de susciter des legs qui alimentèrent la trésorerie et compensèrent des charges en hausse (salaires et charges sociales, nourriture, vaccinations, identifications, etc.).
N’ayant plus la nécessité de conserver autant de terrain, la SPA de Besançon céda en 1983 près d’un demi-hectare à l’hypermarché Rond Point, devenu Carrefour, et procéda à une première extension des chenils sous la forme de deux bâtiments dédiés. Faute de moyens financiers, la réfection des lieux s’arrêta ensuite.
En décembre 2006, l’extension prévue de la ZAC des Marnières ne permit plus d’envisager le maintien du refuge sur son site historique. Une longue démarche de recherche d’implantation s’engagea à Chalezeule, à l’arrière de la zone commerciale, mais les difficultés et les coûts augmentèrent au fil des ans. En 2016, grâce à la municipalité de Deluz et à la CAGB, un ensemble de terrains de plus d’un hectare et demi fut retenu au lieu-dit Les Longeaux, en bordure de la RD 683 entre la Malmaison et Roulands, sur la commune de Deluz. Deux bâtiments anciens subsistaient sur place : une maison de 1850, entièrement rénovée depuis pour devenir « La maison des chats », et une maisonnette qui pourra accueillir un jour les NAC.
La maison d’accueil et les chenils furent construits entre septembre 2017 et novembre 2018. Le déménagement eut lieu le 1 er décembre 2018, après au moins vingt années d’espoirs déçus.
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